Chers membres,
les contraintes administratives, temporelles et financières qu’engendrent la remise en état de l’Aquila depuis le 26 mai, sans oublier la perte de quelques dizaines d’heures de vol amènent les réflexions générales et particulières suivantes:
Chaque pilote utilisant un avion doit prendre conscience de sa responsabilité envers lui-même et aussi, par voie de conséquence, envers les pilotes suivants qui utiliseront cette machine. Cela sous-entend que toute panne, tout problème structural détecté ou tout écart connu ou provoqué hors du domaine de vol doit être rapporté soit à un mécanicien, soit au responsable SGS sous le couvert de l’anonymat (Patrick ZIMA, mail: patrick.zima@aviation-civile.gouv.fr) Il est inconcevable qu’une action volontaire ou involontaire mettant en cause la sécurité d’un aéronef et d’un pilote soit gardée secrète.
Par ailleurs il faut prendre conscience que l’Aquila est une machine dont les opérations diffèrent beaucoup de celles d’un DR400. Il est interdit de tracter le RM au sol par l’hélice. Tout comme sur les autres avions, les roulages doivent se faire à petite vitesse en général et surtout lors du passage de bosses ou de caniveaux, comme à Creil aux alentours du portail afin d’éviter le contact du dessous du carénage avant avec le sol ou le choc de l’aileron arrière de ce même carénage sur le dessous du fuselage, car la roue avant est “tirée”. Ce carénage coûte très cher.
Enfin, cet avion ayant une finesse importante, le respect du plan d’approche, du point d’aboutissement et de la vitesse choisie sont primordiaux, en particulier sur une piste courte. TOUTE DÉVIATION DE CES PARAMÈTRES doit entraîner une REMISE DE GAZ pour un nouveau circuit. L’Aquila demande, lors de la phase de l’arrondi, une bonne conscience de la hauteur, une progressivité et une douceur dans l’action sur la profondeur afin de prendre contact uniquement sur le train principal.
Je compte sur chacun de vous afin que nous puissions tous satisfaire notre passion, le VOL, et ce, en sécurité et en confiance.
Cordialement,